Dans un coup de théâtre qui fait trembler le monde de l’intelligence artificielle, xAI, la société fondée par Elon Musk, a déposé hier une plainte explosive au Tribunal de District des États-Unis pour le District Nord de Californie contre son rival OpenAI. L’accusation ? Un vol organisé de secrets commerciaux via le recrutement agressif d’anciens employés de xAI, dont les ingénieurs Xuechen Li et Jimmy Fraiture, ainsi qu’un ancien cadre supérieur censuré (probablement l’ex-directeur financier Mike Liberatore). Selon la plainte, OpenAI aurait orchestré cette opération pour s’approprier le code source de Grok, les plans d’affaires et les stratégies d’exploitation des centres de données de xAI. Les choses deviennent sérieuses dans la Silicon Valley, où la course à l’IA tourne au pugilat judiciaire.
Une “Course à l’IA” Sans Limites : Les Accusations de xAI
La plainte de xAI, déposée le 26 septembre, dépeint OpenAI comme un prédateur prêt à tout pour dominer le secteur. “Le désir de remporter la course à l’intelligence artificielle a poussé OpenAI à franchir la ligne de la loyauté sportive”, lit-on dans le document. L’entreprise dirigée par Sam Altman est accusée d’avoir violé les lois californiennes et fédérales en incitant d’anciens employés de xAI, dont Xuechen Li, Jimmy Fraiture et un cadre financier senior, à voler et partager des secrets commerciaux. Par tous les moyens, OpenAI “fera n’importe quoi face à un innovateur supérieur, y compris piller et s’approprier les avancées techniques, le code source et les plans d’affaires de xAI”.
Ce n’est pas la première escarmouche : en août, xAI avait déjà attaqué en justice Xuechen Li seul, un ingénieur qui aurait téléchargé l’intégralité du code source de Grok sur des supports personnels avant de rejoindre OpenAI, empochant au passage une offre multimillionnaire. La cour avait alors ordonné une mesure temporaire pour empêcher Li de travailler sur des technologies IA avec OpenAI. Mais la nouvelle plainte élargit le front : Jimmy Fraiture, un autre ingénieur précoce, est accusé d’avoir “récolté” le code source de xAI et de l’avoir transféré via AirDrop sur ses appareils personnels avant de filer chez le concurrent. Quant à Mike Liberatore, l’ex-CFO de xAI, il aurait refusé de signer les accords de confidentialité standard à sa sortie et emporté des stratégies propriétaires sur les déploiements de centres de données, y compris le superordinateur Colossus.
Ces fuites pourraient coûter cher à xAI : le code de Grok, décrit comme “supérieur à ChatGPT”, ainsi que les méthodes d’entraînement et les plans d’infrastructure, représentent des années de R&D et des milliards de dollars potentiels.
Un Échange Explosif : “Suck My Dick”
La plainte cite un email incendiaire de juillet envoyé par l’avocat de xAI, Alex Spiro – un proche de Musk –, à l’ancien cadre censuré. Spiro l’accusait de violations de confidentialité, mais la réponse fut un laconique “suck my dick” (en français : “suce-moi la bite”). Cet échange, rapporté mot pour mot dans les documents judiciaires, illustre la tension palpable entre les parties. xAI argue que cet incident révèle un mépris flagrant pour les obligations contractuelles, renforçant l’idée d’une campagne délibérée d’OpenAI pour affaiblir son rival.
Contexte : Une Guerre des Talents dans l’IA
Cette affaire s’inscrit dans une “guerre des talents” féroce qui oppose les géants de l’IA. Elon Musk, qui a cofondé OpenAI avant de le quitter en 2018 en l’accusant de dévier de sa mission non lucrative, a déjà traîné la société en justice en mars 2024 pour rupture de contrat. xAI, lancée en juillet 2023 pour contrer ce qu’il perçoit comme un monopole, mise sur Grok comme alternative “maximalement véridique”. OpenAI, valorisée à plus de 150 milliards de dollars, attire les meilleurs cerveaux avec des salaires astronomiques, mais xAI dénonce une concurrence déloyale qui frise l’espionnage industriel.
OpenAI n’a pas encore réagi officiellement à cette plainte, mais un porte-parole a qualifié les allégations de “sans fondement” dans une déclaration antérieure sur l’affaire Li. La société nie que Xuechen Li ait jamais intégré ses équipes.
Implications : Un Précédent pour l’Industrie de l’IA
Cette plainte pourrait redéfinir les règles du jeu dans la Valley. Si xAI l’emporte, elle pourrait obtenir des dommages et intérêts massifs, ainsi qu’une injonction pour empêcher OpenAI d’utiliser les informations volées. Inversement, une victoire d’OpenAI légitimerait les embauches agressives, accélérant la fuite des cerveaux. Pour les employés, cela pose la question de la loyauté : dans une industrie où un ingénieur peut valoir des millions, jusqu’où va la liberté de mobilité
Elon Musk n’a pas commenté publiquement, mais sur X, il a partagé un mème ironique : “Quand la concurrence devient trop chaude, certains préfèrent voler la recette.” Les observateurs s’attendent à une bataille longue et médiatisée, avec des audiences potentielles dès octobre.
Avec cette plainte, la rivalité entre xAI et OpenAI passe du virtuel au judiciaire. “Les choses deviennent réelles, les amis !”, comme l’a tweeté un insider. Dans cette course à l’IA où l’innovation est reine, le vol de secrets pourrait bien être l’arme fatale. xAI vs OpenAI : qui sortira vainqueur de ce duel californien ? Suivez les développements sur MuskVerse News, et dites-nous en commentaires : la loyauté paie-t-elle encore dans la tech ?
Sources : Basé sur la plainte déposée au Tribunal de District Nord de Californie et des rapports de Reuters, The Guardian, Business Insider et Sherwood News.